lundi 18 février 2008

Пока Украйна!!


Ces derniers jours a Kiev ne furent pas de tout repos. Je m’employais tout d’abord a visiter quelques lieux qui me tenait a cœur, dans Kiev, et en particulier Sainte Sophie, que j’avais découvert avec le compère Thibaut. Mais je m’attacha surtout a dégoûter de ma présences les 2 tocards qui avait eu l’outrecuidance de m’estimer de bonne compagnie, et de m’inviter si souvent a squatter chez eux. Cette semaine fut donc plus douloureuse encore pour eux, qui ont un emploi respectable, je me plais en tout cas a le croire. Comme de coutume, je pris soin d’acheter une grande bouteille de Nemiroff, que l’on s’employa a vider méthodiquement, mais cet activité nous pris 2 soirs tout de même : courageux mais pas téméraires les loustics ! Il y eu également une soirée d’adieux avec la clique des francais, en l’honneur du grand départ des circassiens (néologisme attribue au célèbre philologue Simeone Gnedyuk, plus connu sous le surnom « Tocard n1» ) Laure & Stéphane, qui allait me preceder d'une semaine.


Pour moi, la tournée des adieux ne faisaient que commencer, puisque après avoir un émouvant départ de la gare de Kiev, je débarquait une dernière fois a Odessa le samedi, quelques minutes avant que Lena & Lena n’arrivent par le train de Kharkiv. Ce week-end glacial fut une nouvelle fois marquée par l’hospitalité de nos amis. Lena « Charryk » nous quita des le dimanche, et pour mes derniers jours a Odessa, nous n’eûmes pas le courage d’affronter le vent terrible pour voir une dernière fois la Mer Noire de près (ce n’est que partie remise, je vous le promet !!), et nous finîmes par prendre ce train de Lviv avec Lena, non sans de terribles adieux encore une fois..
Merci a Igor, Vova, Karina et Tanya (ah les filles, chapeau pour le sprint après le train !!)

Mais a Lviv, ce ne fut pas moins difficile lorsque le train de Lena s’éloigna, et dans ce bus nocturne qui me fit entrer pour la première fois depuis presque 6 mois dans l’Union européenne, la fatigue ne fut pas capable de m’aider a trouver sommeil, tant les multiples souvenirs de ces mois fantastiques s’entrechoquaient dans mon esprit, avec un écho parfois pénible..

Спасибо за все друзя! И до скорого!!

L'Ukraine a l'heure de l'Europe?

1ere mi-temps

2nde mi-temps

Apres-match... (pardon les gars, jpouvais pas garder ca pour moi..)

Retours aux sources : un poete cosaque devant le monument de l'independance, Maidan

Merci pour tout mek!!

Lena &.. Lena

histoire de pas geler dans Odessa:)

La maitresse de maison (Tanya )donne des directives a son frere (Vova), et le petit-ami (Igor) derriere..

Le petit ami s'est resaisi!

le rodeo ukrainien:)

On est les boss ici..

ambiance

petit-dejeuner champagne

l'heure du depart, deja...

Я тебя люблю Лена


Des le mardi matin, Lena débarquait a Odessa : enfin on pouvait profiter ensemble d'une semaine de vacances, une semaine pour un peu plus vadrouiller conjointement dans ce grand pays, qui ne cesse jamais de nous devoiler ses merveilles. On resta 3 jours sur les bords de la Mer Noire, le temps que je règle toutes ces histoires avec mon foyer (la chambre étant paye jusqu’au jeudi). Je fus bien heureux de tomber sur ce colocataire quand même. On a eu très peu de désaccord, & je pense qu’on se convenait pas mal mutuellement : moi j’ai pu profiter de son frigo et de sa connexioin internet, tandis que lui a pu profiter des très nombreux week-end (et semaines même, sur la fin) ou j’étais absent, pouvant ainsi faire venir dormir qui il voulait dans la piaule. Et la, je ne veux meme pas savoir de qui il s'agissa. Puis ce fut un bon exercice pour mon russe que de communiquer ensemble, lui ne connaissant pratiquement rien a l’anglais, a son grand regret.

Ainsi, le jeudi après-midi, on est parti pour Kamenetz-Podolsky, qu’on avait décide de voir avant mon grand départ. Le train pour Tchernivtsy fut assez long (17h), et on se rendit compte a la fin du trajet qu’on avait fait grosso-modo le tour de l’Ukraine de l’Ouest… Mais c’était mieux que d’arriver a la a 4h du matin, d’autant plus qu’on ne comptait pas rester longtemps (c’est un euphémisme) dans cette ville des Carpates au nord de la frontière roumaine, qui paraît très sale et poussiéreuse en hiver. Donc on a juste traverse la ville de la gare ferroviaire jusqu'à la gare routière , par l’avenue principale, & Lena m’assure que j’ai vu tout ce qu’il faut voir déjà..

De la, on a trouve un bus pour Kamenetz partant dans la demi-heure, laps de temps suffisant pour prendre conscience de notre chance en découvrant de misérables baboushkas quémandant chacune leur tour (parfois avec une insistance pesante) de maigres kopecks dans chaque véhicule en partance, pour subsister.. Oui, l’Ukraine n’appartient pas a proprement parlé au Tiers-Monde, mais on ne peut ne pas remarquer les nombreux exclus, et plus particulièrement parmi les personnes âgées, complètement marginalisées dans cette société toujours en transition (idéologique, économique, linguistique…).

Moins de 2 heures plus tard, on atteint enfin cette ville (qui fut la capitale de l’oblast de Khmelnitski, ou se trouve également Neteshin, jusqu’en 1941), l’une des plus ancienne de la région historique de Podolie, mentionnée dés le 11eme siècle. Apres quelques péripéties pour rejoindre la vieille ville, a l’intérieur du méandre de la Smotrych, on aperçoit enfin la forteresse qui contrôla le seul accès a la ville longtemps avant la construction d’un pont au 19eme siècle. C’est vraiment un site remarquable, comme il en reste peu en Ukraine, & ça change des villes « neuves » d’Odessa & Kharkiv. De la a dire qu’on se sent plus près de l’Europe, comme a Lviv, il n’y a qu’un pas.. Bref, la nuit a l’hôtel passée (la chambre est au même prix qu’a Odessa, mais on a moins l’impression d’être dans un bordel quand même..), le lendemain matin, on revient dans l’Oblast de Tchernivtsy, vers la citadelle de Hotin, a seulement une trentaine de kilomètres. Cette impressionnante forteresse (re-)érigée par les voivodes de la principauté de Moldavie après 1361, et fut le théâtre de nombreuses batailles, dont celle qui vu les ottomans s’incliner face a une armée polonaise qui se serait probablement fait écrasée sans l’intervention salvatrice de l’armée cosaque de l'Hetman Sagajdachny. C’était en 1621. L'impression est saisissante, quand on coonsidere l'impotance historique du lieu, desormais isole sur les bords sur les bords du Dniestr, dans une region tres pauvre et rurale, et ou le temps s'est arreté; la parfaite conservation du site a d'ailleurs incité de nombreux realisateurs a tourner ici.

Le samedi, il fut deja temps de songer au retour, et on prit donc le train de Kiev, apres avoir eu l'honneur de decouvrir cette grandiose gare ferroviere - terminus (excepté peut-etre pour aller a Tiraspol), et ce train fut agrementé par le fameux rituel des 2 jeunes femmes vertueuses (avant l'absorbtion de bierre, de champagne et meme parfois de vodka), qui se laissent progressivement draguées par de bons donets'k guys, bien representatifs du parti des region, et qui aiment surtout faire profiter a tout le wagon de leur culture et de leur rhetorique pour le moins poetique, avec une exubérante subtilité. Bref, il fallait mieux se boucher les oreilles, et on parvint a Kiev des l'aube du jour suivant. Comme toujours, on prit nos quartiers au 24 Gogolovska, ou Pierrick restait seul ce week-end la, Sem etant rentré chez sa famille. Ce dimanche frais mais lumineux fut l'occasion de terminer cette escapade en amoureux par une delicieuse flannerie kievienne, non sans avoir pris soin d'explorer les fascinantes catacombes de la lavras, lieu sacré de l'Eglise orthodoxe, ou reposent les reliques de plusieurs centaines de saints, et vers ou convergent des pelerins du Monde entier.

le soir, tandis que Lena rentrait a Kharkiv pour ses exams, je sentais bien que la fin de mon periple approchait a grand pas. Ces quelques jours a Kiev, en compagnie de mes fideles hotes paillards, allaient etre les derniers avant d'entamer ma penible transhumance du retour, vers les plus (?) clements alpages de Francie. (ouh la la je m'enflamme la..)

Petit apercu de cette charmante semaine de vacances :
Cet itineraire de train de 17h qu'on a suivi de bout en bout
(et je prefere ca aux 4h _& 40euros_du Bordeaux-Nantes)

Kamenetz-Podolsky : On a pas ose descendre cet escalier autrement que du regard..
Kamenetz-Podolsky : Vue depuis les remparts de la citadelle

Kamenetz-Podolsky : a interieur de la citadelle

Kamenetz-Podolsky : dans les coursives de l'enceinte

Kamenetz-Podolsky : la forterresse controllait ce passage, le seul vers la ville

Kamenetz-Podolsky : euh..

Kamenetz-Podolsky : c'est du costaud!!

Hotin : la citadelle imprenable

Hotin : moult films de cape et d'epee furent (ou sont encore) tournes la

Hotin : dans l'un des donjeons

Hotin : l'impetueux Dniestr, en partie gele a cette periode de l'annee

Hotin : On innondait seulement en periode guerre

Hotin : Derriere les vestiges du barrage, le Dniestr toujours
(Lors des guerres, le niveau d'eau couvrait la tache sur le mur)

Hotin : imprenable, donc..

lundi 28 janvier 2008

Back to Home


Apres une nuit interminable dans un train que j’ai vu se remplir progressivement et methodiquement, depensant mes dernieres centaines de roubles belarusses dans d’insipides thes Lipton, je suis enfin de retour a Kiev. Avec la vague impression de m’etre trompe d’arret : pour d’obscures raisons, le train de Minsk (qui recupere celui de Brest) s’arrete a la gare regionale de Kiev, ou tout les fameux elektrichiskas convergent. Heureusement, cette gare jouxte la gare centrale, et apres un ravitaillement financier a cette meme banque ou quasiment 1 an plus tot j’avais enfin reussi a retirer quelques gros billets apres avoir cru devoir passer la nuit avec seulement 20 grivnas (3 euros) dans une ville dont je ne connaissais que les bars de l’avenue centrale (Khrechatik), je me suis vite resaisi pour parvenir a mon objectif : joindre Kharkov dans la journee. La premiere etape consistait a joindre l’aeroport de Borispol, par ou passent toutes les lignes Kiev-Kharkiv. Ce fut l’occasion d’apprecier l’interet touristique que suscite l’Ukraine, de plus en plus, avec un couples d’americain a mes cotes, ayant “oser” s’aventurer dans ce territoire si “hostile et menacant” qu’est l’Ukraine, accompagne de leur 2 jeunes enfants.

D’un cote, ca fait plaisir de voir que ce pays s’ouvre sur le Monde, mais d’un autre, j’avoue avoir eu un petit rictus en entrant dans ce bus, car il faut bien reconnaitre que ce qui m’a tout de suite plu dans cette contree, c’est d’avoir toujours cette impression d’etre dans un endroit que seulement peu de nos compatriotes peuvent imaginer, si different par ses moeurs, si difficile a penetrer par sa(ses) langue(s), et si riche et envoutant des qu’on commence a s’y attarder (& a nouer des relations, par corrolaire). Car autant vous le dire tout de suite, j’ai choppe le virus, depuis ce premier voyage en Georgie, avec les anguilles de La Pech’ en 2004. Et c’est le genre de pathologie dont on ne se remet jamais, ca.

Ce trajet fut aussi l’occasion de savourer le traffic fluide de Kiev le dimanche, chose que je n’aurai jamais cru possible avant, et dc j’arrivais avant 9h a l’aeroport, plein de confiance. Mais je du vite dechanter : au bureau de “Auvtolux”(le Eurolines ukrainien), j’appri que les places etaient prioritairement reservees a ceux partant de la gare routiere, et malgre le fait d’etre le premier dans la file d’attente avec 2 femmes super sympas ne me garantissait pas de partir ce jour la… C’est alors qu’une des femmes me presenta a une de ses connaissances qu’elle venait de croiser quelques minutes plus tot : Tanya, une chouette fille de Kharkov, journaliste, avec qui on dialogua dans un melange d’anglais, de francais et de russe, et qui arrivait de Colombo au Sri Lanka apres un periple assez fou l’ayant fait transiter par Dubai, Tbillissi & Vienne.. & katya en avait marre, donc elle avait reussi a denicher une marshroutka non officielle, qui allait nous mener a notre destination en quelques 5h, la classe. Bien sur, quand j’y repense, je trouve le prix exorbitant, mais je n’avais pas beaucoup le choix..

A 18h, je retrouvais donc Lena a la “coline froide”, et nous avon reussi a retrouver tout le Monde dans un resto du centre-ville. Ensuite, ce fut une semaine paisible dans la famille a Lena. Mis a part quelques sorties au centre francais (ou on a ete passblement soule par le dirlo de l’AF), des patinoires (car ca y est, je sais patiner, a 25ans!!), quelques restos (don’t un fameux japonais..), on a strictement rien fait. & c’etait vraiment appreciable, apres tte cette frenesie depuis decembre.

Je suis repartie 8jours plus tard vers mon chez moi officielle, plus d’un mois apres avoir ete un peu desagreable avec cette baboushka horrible qui fait office de concierge, qui ne m’adresse jamais aucun sourrire, et qui voulait mener son enquete en me voyant partir avec mes 2 gros sacs, alors que je devais etre dans 1 train 20 minutes plus tard.. Bref, ces retrouvailles avec tout Odessa aurait pu etre plus sympa si je n’avais pas fait une intoxication allimentaire (& merci pour ce resto japonais dc) assez costaud, genre 5jours plier en 2 dans mon lit, craignant l’appendicite, avec les encouragements notoire de Marie me racontant comment une amie de sa mere a attraper une hepatite a l’etranger pour une operation benigne.. Je pu me consoler, en quelque sorte, constatant qu'une polemique enflait dans la ville, puisque le syndicat des chauffeurs de Marshroutkas venait de decider, assez arbitrairement, et unilateralement semble-t-il, d'une hausse des prix des transport : la plupart des trajets passaient ainsi de 1,25 grivnas a 2 grivnas, sympas pour le budget des odessites qui n'ont pas de grosses cylindres.. (a mettre en perspective avec la baisse du pouvoir d'achat en France..).
Mon probleme intestinal necessita tout de meme l’intervention d’une ambulace le vendredi a 6h30 du matin, et 2 medecins assez grincheuse engueulant ma pauvre Lena pour n’avoir pas envoyer “un pauvre etranger si vulnerable se faire soigner plus tot”, alors qu’elle-meme s’etait reveillee juste pour moi, me traduisant leurs commentaires. Et je remerci aussi Hou Tang qui fut un collocataire adorable, allant me chercher mes medicaments et me faisant gouter les pielminis enormes de sa soeur (c’est un plat chinois a l’origine… Dommage pour les slaves!).

Et il etait temps, car le lendemain debarquaient les 2 zigotos de Kiev, pour rencontrer enfin le mari marin de la mariee (c LE mythe ici). Comme la fois precedente, le Q-G fut etabli des le samedi matin avant 10h, chez Igor & Tanya, apres le rapide passage de circonstance a la superette. Si bien qu'avant midi, on etait deja dehors, dans le parc de la Victoire, profitant d'un soleil qui nous avait manque. Et l'occasion d'ouvrir le champagne etait trop belle (Enfin, je me contentais pour ma part de ce salvateur coca, n'etant pas encore completement remis de cette intoxication). Peu apres, Marie parvient a nous rejoindre (en meme temps, on etait a 5 minutes du foyer... donc elle avait plutot interet!!), et nous nous embarquames vers la plage, non sans avoir re-fait quelques emplettes evidament. La-bas, Sem nous montra sans aucune hesitation comment on se baigne dans l'eau glaciale a l'Est de l'Europe, l'epiphanie orthodoxe s'etant deroulee le weekend precedent, et Pierrick ne pu que constater le travail qu'il reste a faire avant de se targuer d'etre un "homme de l'Est".

Ensuite, Karina nous invita dans la maison ou elle vit avec ses parents, un Armenien de Gumri (qui est bien l'ancienne Leninakan) et sa femme russe, pres de la place de Tyraspol. Ce fut une soiree des plus agreables, qui se termina dans un charmant bar associatif a quelques rues d'ici, dont Karina avait les clefs!! & dire que je dois partir..
Le lendemain ne fut pas trop mouvemente, et c'est surtout Marie qui se consacra avec vigueur a faire visiter Odessa a Pierrick. malgre un froid tres mordant.
& voici quelques photos de ce week-end :

Devant chez Tanya & Igor

1eres retrouvailles en 2008!

D'autres profitent du soleil:)

"BIKINI topless-plage", langue riche que le russe!

Sem VS Pierrick

Appero-plage en janvier

Igor decouvre les vertues du tapanar au petit matin. Je pense qu'il adhere:)

Juste derrier l'opera, dans un charmant petit parc renove oublie des odessites

Comme moult villes ukraininnes, Odessa a son pont des amoureux, reconnaissaible aux nombreux cadenas representant l'Amour entre 2 etres

& voici nos deux amoureux:)

samedi 26 janvier 2008

Welcome to Belarus


Apres une escalle a Grivne, dont le livre de Pierrick magnifie outrageusement les paysages a mon humble avis, je suis donc arrive a Minsk le 8, et surprise, il fait beaucoup moins froid que ce qu'on pouvait craindre, puisque de nombreuses flaques d'eau jonchaient les rues. De l'eau liquide, mais c'est ouff!!.

Dc a peine arrivee, Aleksandra la volontaire bellarusse de notre chere association LaPech, me recupere, et elle m'enmene directement chez sa famille, qui habite au bout de la plus recente ligne de metro, sur les 2 que compte la ville, au Nord-Ouest. Je rencontre alors sa jeune soeur & sa mere, qui me gratifie d'un acceuil tres chaleureux. En effet, ce jour la je me regalla tant et si bien que je m'endormie tres vite, apres une conversation tres riche ou j'appris que j'avais lu un nombre ridicule d'auteur francais compare a des personnes dont le francais n'est pas la langue maternelle..
Le lendemain, on allait acceuillir les nouveau arrivants, un contingeant de 3francais membres de l'asso, j'ai nomme l'inevitable Ulrich, president, Fabien un de ses collegues historiens embrigades, et Julie l'autre volontaire ancienne tresoriere (je n'en dirais pas plus..).

On creche dans un superbe appartement a 50euros la nuit, pr 3personnes officiellement, et c'est assez luxueux pour le pays, il semblerait, malgre une temperature ambiante glaciale et une eau chaude ne marchant que par intermitance. Ces 3jours a Minsk ne furent pas de tt repos. En effet nous devions rencontrer une equipe de jeunes etudiant devant participer a un projet de road trip, entre Strasbourg & Nantes, en Juin prochain, et ce fut l'occasion de parler a coeur ouvert de chose parfois tres futile, mais tres enrichissante par rapport au fosse culturel qui nous separe. L'un d'entre eux nous fit par la suite une visite historique tres surprenante de la ville (ou au premier abord, on a du mal a penser au mot "patrimoine"). On a egalement pu aprecier la "ressource" internet comme qqch de tres rare, tres peu develope ici, ainsi que l'abscence quasi totale de restaurant digne de ce nom, pour des etranger. C'est a dire qu'il y avait des resto qui semblait sympa (des pizzerias plutot), ms ils etaient sur le point de fermer a chaque fois qu'on y penetrait.. & dc certains d'entre nous ont craque pour le Mcdo, la honte..

Puis on a egalement rencontre des mecs d'une radio non officielle, emmetant depuis la Pologne, et je tiens d'ailleurs a remercier MotherFucker de Netishin (alias Marina), la grande artisante de cette rencontre. Ainsi, apres nous avoir fait decouvrir a bar a bierre tres sympatique (a part les chiotes peut-etre), ils nous ont invite chez eux, dans une sorte de squate etudiant. Cette soiree fut delicieuse, quoiqu'un peu licencieuse. Et nos acolyte nous ont jusqu'a 4h du matin regale de morceau blues rock souvent chante en langue Belarus, ca dechirait quoi, meme avec des discutions politques un peu hasardeuses de la part de certains protagonistes emmeches, mais bon, ca a pimente la soiree, pour rester positif!!

Le dernier jour, on a reussi a netoyer l'appart rapidos avant de prendre un train pour Brest (ancienne Brest-Litovsk, ou ont ete signes des traites notoires...), et Ulrich nourrissait deja nombre de regrets par rapport a son bar fetiche, l'"aquarium", coince dans un couloir d'une de ces "galleries commerciales" heritee de la bonne vieille epoque sovietique. La, tout pres de la frontiere polonaise, on a visite la vieille forteresse, avant de s'engouffrer dans un boui-boui georgien ou on mangea delicieusement pour presque rien, avec en bonus, ce qui est sacrement appreciable, la cuisinniere venant nous demander notre avis pour etre sure de bien parvenir a nous satisfaire. Et bien elle, du coup, elle a bien pu profiter d'un jolie pourboire de plusieurs milliers de roubles. (euh oui, petit detail interessant dans ce pays : l'inflation est telle qu'1 euros equivaut a plus de 3000 roubles belarusses, en sachant qu'il y a des billets de 10, 20, 50... roubles. C'est le monopoly!!).

Malheureusement, il etait pour moi deja l'heure de laisser l'equipe (non sans leur avoir confier 8kg de babioles en tout genre... & ouai, que 20kg de bagages dans l'avion!), pour un sacre voyage : 17heures de train jusqu'a Kiev, ou je devais trouver un moyen coute que coute de chopper un quelconque vehicule pour rallier Kharkiv avant la soiree, ou Sem et bon nombre de francais s'etaient donne rdv pour le week end...

le passage 2007/2008 en images :


Comment faire un sapin a la fois beau & unique

En musique, avec Serguei aux manettes!!

En plein decoupage du doktiorskaya, necessaire a l'okroshka:)

Oui oui, je suis bien en Ukraine pour le nouvel an

& voici le festin qui doit nous nourrir toute la nuit!!

Le moment tant attendu des cadeaux:)

Devant le sapin "windows" de la place de la liberte, avec pres de 100 000 kharkiviens

Les trains ukrainiens sont confortables, on peut y faire bcp de choses...

Degustation de chouchen a Netishin, qui l'aurait cru?!?

Moi et un autre grand homme : Le fameux Bogdan Khmelnitski (Celui qui libera le peuple ukrainien du joug polonais, au XVIIeme siecle)

Quand Sem etait notre sousanyn:)

La forteresse d'Ostrog

Une fois de plus, on alimente le moteur..

Pierrick nous a reserve du foie gras!!

Avec les parents du ch'ti ukrainien : a la votre!