lundi 28 janvier 2008

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Apres une nuit interminable dans un train que j’ai vu se remplir progressivement et methodiquement, depensant mes dernieres centaines de roubles belarusses dans d’insipides thes Lipton, je suis enfin de retour a Kiev. Avec la vague impression de m’etre trompe d’arret : pour d’obscures raisons, le train de Minsk (qui recupere celui de Brest) s’arrete a la gare regionale de Kiev, ou tout les fameux elektrichiskas convergent. Heureusement, cette gare jouxte la gare centrale, et apres un ravitaillement financier a cette meme banque ou quasiment 1 an plus tot j’avais enfin reussi a retirer quelques gros billets apres avoir cru devoir passer la nuit avec seulement 20 grivnas (3 euros) dans une ville dont je ne connaissais que les bars de l’avenue centrale (Khrechatik), je me suis vite resaisi pour parvenir a mon objectif : joindre Kharkov dans la journee. La premiere etape consistait a joindre l’aeroport de Borispol, par ou passent toutes les lignes Kiev-Kharkiv. Ce fut l’occasion d’apprecier l’interet touristique que suscite l’Ukraine, de plus en plus, avec un couples d’americain a mes cotes, ayant “oser” s’aventurer dans ce territoire si “hostile et menacant” qu’est l’Ukraine, accompagne de leur 2 jeunes enfants.

D’un cote, ca fait plaisir de voir que ce pays s’ouvre sur le Monde, mais d’un autre, j’avoue avoir eu un petit rictus en entrant dans ce bus, car il faut bien reconnaitre que ce qui m’a tout de suite plu dans cette contree, c’est d’avoir toujours cette impression d’etre dans un endroit que seulement peu de nos compatriotes peuvent imaginer, si different par ses moeurs, si difficile a penetrer par sa(ses) langue(s), et si riche et envoutant des qu’on commence a s’y attarder (& a nouer des relations, par corrolaire). Car autant vous le dire tout de suite, j’ai choppe le virus, depuis ce premier voyage en Georgie, avec les anguilles de La Pech’ en 2004. Et c’est le genre de pathologie dont on ne se remet jamais, ca.

Ce trajet fut aussi l’occasion de savourer le traffic fluide de Kiev le dimanche, chose que je n’aurai jamais cru possible avant, et dc j’arrivais avant 9h a l’aeroport, plein de confiance. Mais je du vite dechanter : au bureau de “Auvtolux”(le Eurolines ukrainien), j’appri que les places etaient prioritairement reservees a ceux partant de la gare routiere, et malgre le fait d’etre le premier dans la file d’attente avec 2 femmes super sympas ne me garantissait pas de partir ce jour la… C’est alors qu’une des femmes me presenta a une de ses connaissances qu’elle venait de croiser quelques minutes plus tot : Tanya, une chouette fille de Kharkov, journaliste, avec qui on dialogua dans un melange d’anglais, de francais et de russe, et qui arrivait de Colombo au Sri Lanka apres un periple assez fou l’ayant fait transiter par Dubai, Tbillissi & Vienne.. & katya en avait marre, donc elle avait reussi a denicher une marshroutka non officielle, qui allait nous mener a notre destination en quelques 5h, la classe. Bien sur, quand j’y repense, je trouve le prix exorbitant, mais je n’avais pas beaucoup le choix..

A 18h, je retrouvais donc Lena a la “coline froide”, et nous avon reussi a retrouver tout le Monde dans un resto du centre-ville. Ensuite, ce fut une semaine paisible dans la famille a Lena. Mis a part quelques sorties au centre francais (ou on a ete passblement soule par le dirlo de l’AF), des patinoires (car ca y est, je sais patiner, a 25ans!!), quelques restos (don’t un fameux japonais..), on a strictement rien fait. & c’etait vraiment appreciable, apres tte cette frenesie depuis decembre.

Je suis repartie 8jours plus tard vers mon chez moi officielle, plus d’un mois apres avoir ete un peu desagreable avec cette baboushka horrible qui fait office de concierge, qui ne m’adresse jamais aucun sourrire, et qui voulait mener son enquete en me voyant partir avec mes 2 gros sacs, alors que je devais etre dans 1 train 20 minutes plus tard.. Bref, ces retrouvailles avec tout Odessa aurait pu etre plus sympa si je n’avais pas fait une intoxication allimentaire (& merci pour ce resto japonais dc) assez costaud, genre 5jours plier en 2 dans mon lit, craignant l’appendicite, avec les encouragements notoire de Marie me racontant comment une amie de sa mere a attraper une hepatite a l’etranger pour une operation benigne.. Je pu me consoler, en quelque sorte, constatant qu'une polemique enflait dans la ville, puisque le syndicat des chauffeurs de Marshroutkas venait de decider, assez arbitrairement, et unilateralement semble-t-il, d'une hausse des prix des transport : la plupart des trajets passaient ainsi de 1,25 grivnas a 2 grivnas, sympas pour le budget des odessites qui n'ont pas de grosses cylindres.. (a mettre en perspective avec la baisse du pouvoir d'achat en France..).
Mon probleme intestinal necessita tout de meme l’intervention d’une ambulace le vendredi a 6h30 du matin, et 2 medecins assez grincheuse engueulant ma pauvre Lena pour n’avoir pas envoyer “un pauvre etranger si vulnerable se faire soigner plus tot”, alors qu’elle-meme s’etait reveillee juste pour moi, me traduisant leurs commentaires. Et je remerci aussi Hou Tang qui fut un collocataire adorable, allant me chercher mes medicaments et me faisant gouter les pielminis enormes de sa soeur (c’est un plat chinois a l’origine… Dommage pour les slaves!).

Et il etait temps, car le lendemain debarquaient les 2 zigotos de Kiev, pour rencontrer enfin le mari marin de la mariee (c LE mythe ici). Comme la fois precedente, le Q-G fut etabli des le samedi matin avant 10h, chez Igor & Tanya, apres le rapide passage de circonstance a la superette. Si bien qu'avant midi, on etait deja dehors, dans le parc de la Victoire, profitant d'un soleil qui nous avait manque. Et l'occasion d'ouvrir le champagne etait trop belle (Enfin, je me contentais pour ma part de ce salvateur coca, n'etant pas encore completement remis de cette intoxication). Peu apres, Marie parvient a nous rejoindre (en meme temps, on etait a 5 minutes du foyer... donc elle avait plutot interet!!), et nous nous embarquames vers la plage, non sans avoir re-fait quelques emplettes evidament. La-bas, Sem nous montra sans aucune hesitation comment on se baigne dans l'eau glaciale a l'Est de l'Europe, l'epiphanie orthodoxe s'etant deroulee le weekend precedent, et Pierrick ne pu que constater le travail qu'il reste a faire avant de se targuer d'etre un "homme de l'Est".

Ensuite, Karina nous invita dans la maison ou elle vit avec ses parents, un Armenien de Gumri (qui est bien l'ancienne Leninakan) et sa femme russe, pres de la place de Tyraspol. Ce fut une soiree des plus agreables, qui se termina dans un charmant bar associatif a quelques rues d'ici, dont Karina avait les clefs!! & dire que je dois partir..
Le lendemain ne fut pas trop mouvemente, et c'est surtout Marie qui se consacra avec vigueur a faire visiter Odessa a Pierrick. malgre un froid tres mordant.
& voici quelques photos de ce week-end :

Devant chez Tanya & Igor

1eres retrouvailles en 2008!

D'autres profitent du soleil:)

"BIKINI topless-plage", langue riche que le russe!

Sem VS Pierrick

Appero-plage en janvier

Igor decouvre les vertues du tapanar au petit matin. Je pense qu'il adhere:)

Juste derrier l'opera, dans un charmant petit parc renove oublie des odessites

Comme moult villes ukraininnes, Odessa a son pont des amoureux, reconnaissaible aux nombreux cadenas representant l'Amour entre 2 etres

& voici nos deux amoureux:)

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