vendredi 7 septembre 2007

1eres epreuves en vue de devenir odessite.

Bon ben ca y est, je suis enfin dans la place, et je dois avouer que rien, mais alors rien du tout ne se passe comme prevu (merci Marjo!!).

Donc, arrivee le samedi 1er septembre a Odessa, Katya, une amie que je connaissais du printemps dernier m'indique un Hostel en pleins centre ville bien sympa. Le probleme reside dans le fait que je croyais pouvoir tres vite m'installer dans un foyer etudiant (ma prof ukrainienne de Brdx me l'avait garanti), et on m'a dit "niet" a l'universite. Donc le budget explose petit a petit, et ce n'est qu'un debut.

En effet : la formule de cours que j'escomptais suivre ici (selon la meme source, toujours...) n'existe pas tout simplement, et j'ai du tater moi meme le terrain, avec l'aide d'un egyptien notoire, notamment (il s'appelle Anni, ce qu peut pretter a confusion ici..), pour decider de la marche a suivre.
- Soit je suis des cours au forfait a raison de 27heures par semaine (sapristi, depuis le lycee que j'ai pas eu un tel emploi du temps de fou..). Inconveniant : ca devrait me revenir a 300 euros par mois, sans compter le logement et la bouffe. Qui a dit que l'universite francaise etait chere?
- soit je m'inscris 1 an ici (en ommetant de leur preciser que je ne compte pas finir le cursus...), dans le departement de phylologie du russe, et j'aurai le droit a un visa special et a une super carte internationale etudiante. Inconveniant : ils me demandent une montagne de documents (du certificat de naissance au bac en passant par mes bilans de sante...), que je dois de surcroit traduire (dans des cabinets specialises svp) et faire authentifier par des notaires. Autant dire que je n'accomplirais aucune de toutes ces formalites. Donc le tout est de savoir si je peux les leurrer assez longtemps (au pire, je risque juste de ne pas pouvoir pretendre a un eventuel "futur diplome").

Bon, vous vous demandez peut-etre pourquoi je ne parle que de ces demarches administratives. C'est tout simplement parce que je n'ai eu le temps de ne faire que ca cette semaine, avec cette formidable bureaucratie (ex-)sovietique. Et dernier petit detail interessant : personne ne parle ni anglais ni francais (ni chinois ni arabe, apparament..) au bureau des etudiants etrangers. Logique.
Donc je ne suis toujours pas inscrit au moindre cours et je n'ai pas encore de piaule. Il y aurait peut-etre des plans baboushka (= louer une chambre dans l'appartement d'une grand-mere. Ideale pour avoir une vie sociale epanouie).

Je vous rassure, je noircit bien le tableau, et en fait je me poile bien. Dimanche, Katya m'a proposer d'aller a la plage avec ses ami(e)s, et je me suis retrouve sans avoir eu le temps de dire ouf sur une plage naturiste avec moult nymphettes sculpturales en tenue d'Eve. Faut reconnaitre, c'etait pas ininteressant. Le soir meme, je me suis retrouve a parler politique, lors d'un charmant repas en famille, avec un ex gros bonnet (fondateur de la premiere compagnie aerienne privee d'Ukraine. mais le gouvernement ne l'entendait alors pas de la meme maniere, et il l'a eu dans le fion.)

Puis j'ai fait la connaissance des ukrainiennes qui dirigent la barque au centre francais, et qui parlent probablement mieux francais que moi (y paraitrait que je fais des fautes d'orthographe...). L'une d'elle, Ala, est en concubinage avec un frenchie semble-t-il bien tranquille de Nimes, et celui-ci repond au doux et jolie prenom d'Alan. Puis ces jours ci ont surtout ete l'occasion de perfectionner mon anglais a l'hostel, ou j'ai plutot pas mal delire avec un serbe bien rustre, un bidasse US de San Diego, et un autre, ronfleur fou colombien. Et le constat s'impose une nouvelle fois tres vite : Vodka connecting people.

La ville est toujours aussi belle et pour ne rien gacher, le temps est estival.
D'ici une heure, je prend le train pour Kharkov, et je suis bien content de retrouver les chemins de fer ukrainiens. A priori, la semaine prochaine devrait voir pas mal d'exclusivites, et cela se finira en beaute avec le festoch de jazz de Koktebel, en Crimee, ou je dois revoir la plupart de mon crew ukrainios. Ou comment commencer une nouvelle saison du capuchon...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

priviet mec!!! drastutiet?
je vois que c'est le bon panard, alors continue a kiffer, salue les differentes nymphettes que je peux connaitre et abuse pas trop de la tchernikovskya!!!
(je vois que ici comme la bas, les deboires avec l'administration universitaire sont a peu pres les meme (si on ommet le syrillique!!)
allez a plus mecton, fais nous rever!!!

Anonyme a dit…

Yep, toujours ozi débrouillard le tonton ukrainien.
Nous ozi on a prévu de se connecter tous a Bdx autour d'une bonne vodka le week end prochain: un juif, un pédophile vietnammien, un négrillon, un beach boy de bali, un nantais (y nan fo 1 quand meme!!!) un fo irish et dévine quoi ya une coquine qui nous manquera... ça tétonne!!!!
"Continu a nous faire réver" (comme disait un grand philosophe israellite!)

Anonyme a dit…

je vois que tu kiff batard, continue. on se délécte de tes bouses, crottes après crottes. Denis balbouze est ravi de suivre tes aventures, je lui transmet une à une. De plus le flash à l'air de bien fonctionné.

Message aux bordelais: on arrive, le KK tour continue...

Anonyme a dit…

oui, alors l'irich et ses cheveux blond venitien de mes 2, tes commentaires révisionnistes sur la shoah, c'est moyen, alors on est prié de rester poli sur ce blog ya la famille a gatin qui lit aussi!!!!
cordialement, shalom!!